Ouvrage préfacé collectivement.
28 jours est le premier roman d’un écrivant pédé fabriqué à la fin des années 2010 au moment où il prend un traitement post-exposition VIH. Ce texte explore les sexualités pédées, la question du SIda, de la vie urbaine, du sexe, de l’assimilation des minorités dans le monde contemporain à l’ère post-sida en Occident dans un style romanesque brut, sans cesse à la limite de la poésie. 28 Jours ouvre un cycle d’écriture contemporaine et collective (Fatou S., L. Juniper, L. Bertrand…) portée par les éditions Terrasses en 2021.
J’ai les couilles vides et je commande une autre bière. Mon sperme est parti en fumée dans le siphon des eaux usées. C’est pas si dur de voir le monde en face. Libéré de la mollesse de l’amour médiocre, je laisse brûler le marshmallow au-dessus du feu, ça ressemble à du plastique. J’écris PD sur la condensation de mon verre de bière. Homo c’est pas un mot de passe, homo c’est pas une réponse toute faite. Homo c’est enculé, c’est fils de pute. Homo c’est tapette. Homo c’est jamais à ta botte. Homo c’est les armes à la main.
[…] On est trop content-es de les retrouver pour faire entendre une autre voix pédée en la personne de L BIGÒRRA qui viendra nous lire des extraits de son premier roman 28 jours. […]
[…] le roman » 28 jours » de L. Bigòrra (publié aux éditions TERRASSES ) qui a remporté le Prix du roman Gay […]